Autisme : l'alimentation à un rôle à jouer
Quelle prise en charge alimentaire dans l'autisme ?
Dans le cadre d'une prise en charge multifactorielle de l'autisme, le suivi alimentaire est aussi primordial.
On sait aujourd'hui que l'alimentation a une influence sur le bon fonctionnement du corps mais aussi sur le mental, c'est pourquoi il sera important de bien prendre en compte l'alimentation dans l'accompagnement des troubles autistiques chez l'enfant.
En effet on peut améliorer les troubles de l'enfant en proposant une alimentation dite "anti-inflammatoire".
Le but étant de limiter au maximum voire de supprimer le gluten, le lactose et la caséine, le sucre mais également d'éviter tout les produits raffinés ou industriels.
On favorisera une alimentation riche en bonne graisse et pauvre en glucides, les produits frais bio et non transformés seront primordial, avec une complémentation en acides gras essentiels pour leur action anti-inflammatoire.
La prise en charge du microbiote
Les enfants atteints de troubles du spectre autistique, souffrent couramment de symptômes intestinaux tels que maux de ventre, diarrhée, constipation, ballonnements, intolérances alimentaires, souvent dûs à l'altération de la perméabilité de la muqueuse intestinale et à un microbiote perturbé.
Réguler la dysbiose et réduire le syndrome de l'intestin perméable sera donc une étape essentielle dans l'accompagnement avec une complémentation nutritionnelle et ou phytothérapeutique adaptée en fonction de chaque enfant et de leurs symptômes.
Ces adaptations devront bien sûr être progressives pour ne pas perturber l'enfant souvent attaché à ces rituels.
Bien sûr il faudra également prendre en charge les autres facteurs tels que :
- L'intoxication aux métaux lourds (souvent le mercure et le plomb)
- Les toxiques présents dans l'environnement
- Le déséquilibre des neurotransmetteurs
- Les intolérances et allergies alimentaire...
Cet accompagnement naturopathique ne se substituera évidemment pas au suivi médical habituel de l'enfant mais viendra plutôt en complément pour apporter du mieux être et rendre ainsi l'enfant plus disponible pour ses autres thérapies.
